Cette première phase de projet nous amène à réfléchir sur l’aménagement d’une transition entre deux états. Ici, nous évoquons le passage du collectif à la solitude, une situation à laquelle chacun est confronté, qu’elle soit brève, courte ou inattendue.
En analysant les différentes phases, nous parvenons à proposer un espace singulier, propre à cette thématique.
Le processus doit être amorcé de manière douce. L’usager doit être attiré, il doit en avoir envie. Il prend les chemins qu’il souhaite, à son rythme, dans un espace suffisamment grand pour être traversé par plusieurs personnes. Les usagers découvrent ensemble cette transition.
La progression de cette transition physique devient alors un labyrinthe, avec des cloisons qui resserrent l’espace. Le passage initial, où l’on est entouré, se poursuit de manière solitaire.
Le dernier espace, très spacieux, permet à chacun de se retrouver dans un lieu intime.

1. Plan de la première phase du projet
2-3. Coupe de la première phase de projet



Pour cette deuxième phase de projet, nous avons interrogé l’importance du matériau dans un programme de transition, pouvant être appliqué à un projet d’architecture d’intérieur plus concret.
J’évoque ici le tissu plissé, car il symbolise la délicatesse et apporte une sensibilité au projet. Cette matière offre la possibilité de se déployer ou de se replier librement, selon les besoins, créant ainsi une flexibilité et une légèreté dans l’espace.
