Elles sont trois, mais ne forment qu’un. Un lien les unit et les entrelace, créant ainsi un nouvel objet. Comme un banc sur lequel on aimerait s’asseoir, discuter ou se confesser. Disposées en quinconce les unes par rapport aux autres, elles invitent à se regarder, à se parler.
Leurs matières douces nous donnent envie de les toucher ou de les caresser. Pourtant, elles ont perdu leur sens premier. Il est désormais impossible de s’asseoir sur l’une d’entre elles sans les abîmer. Le lien qui les unit prend de l’ampleur et s’impose comme si la chaise était devenue une œuvre d’art qu’on oserait à peine effleurer. Un paradoxe pour un mobilier qui encourage la convivialité.







Photographie de la réalisation